2.3 Ferrère Fabienne : Gilles Bayonne (1594 - France)

 

Titres :

 

 

L'auteur :

Fabienne Ferrère est professeur de philosophie à Gaillac. Elle envoie son premier roman, un polar historique dans la France de Henri IV, par la Poste à Denoël qui accepte de le publier quinze jours plus tard.

 

Elle traverse après la région Midi-Pyrénées en long, en large et en travers pour la promotion avant de demander un mi-temps pour donner plus de place à l'écriture.

 

"Un chien du diable" a depuis intégré "Grands détectives" chez 10-18 et a été traduit en russe et en coréen.

 

 

 

 

 

Titre : Un chien du diable

 

Auteur : Ferrère

Edition : 10/18 (2008)

 

Résumé :

A la fin de l'année 1594, le roi Henri IV voit son pouvoir menacé et craint que ne se rallument les guerres de religion entre catholiques et protestants.

 

Aussi, lorsqu'un de ses espions disparaît alors qu'il était porteur d'une missive compromettante, et qu'Ambroise Roquebrune, huitième comte de Bleuse, est retrouvé crucifié dans une église de la ville de Rouen, la tension est à son comble.

 

Le chancelier d'Henri IV charge alors un chevau-léger d'éclaircir cette affaire : Gilles Bayonne. Doté d'un caractère trempé comme l'acier de son épée et assisté de Pique-Lune, un gamin des rues, il comprend aussitôt que ce qui se trame à Rouen pourrait tout aussi bien lui valoir la faveur du roi que l'envoyer droit en enfer...

 

Critique :

Un excellent roman policier se déroulant à Rouen, dans une époque troublée, sous le règne d'Henri IV. le roman commence par le récit du meurtre d'Ambroise Roquebrune et nous suivons les pas de l'assassin, mais sans le voir. Vicieux !


Ensuite, nous faisons la connaissance de Gilles Bayonne, un soldat du roi un peu bougon. le voilà chargé d'enquêter sur la mort particulièrement atroce de Roquebrune qui a été découvert, crucifié, dans l'église Saint-Nicaise. Rien que cela.


Son frère aîné, avec lequel il n'a plus que quelques contacts, est le principal suspect et il a disparu dans la nature ! Voilà notre Gilles qui doit remonter la piste de son frère, aidé pour cela par un ami Lucas Pellegry et un gamin des rues nommé Pique-Lune.

 

Mention spéciale à ce gamin débrouillard qui sait vous répondre de manière à vous laisser sans voix. Je l'adore.

 

Quand à son ami, Pellegry, dragueur de femmes et coureurs de jupons, il est amusant, marrant et compense le côté « sérieux » de Gilles.


Par quelques aspects, Gilles m'a fait songer à Sherlock Holmes sur une enquête, ne laissant rien au hasard et menant son enquête avec sérieux, remontant la piste et récupérant toutes les preuves, chaque petits détails ayant de l'importance.


L'intrigue est captivante, les suspects aussi nombreux que les pistes et les pièces à convictions (ceux qui l'ont lu verront un jeu de mot dans « conviction »).


Les morts, c'est pareil. Quelques cadavres supplémentaires parsèmeront cette enquête menée de main de maître. Quand à la pluie, à croire qu'elle était en invitée spéciale tellement elle tombera durant ces quelques jours.


L'intrigue est particulièrement bien construite et bien rythmée. Pas un seul moment d'ennui (314 pages, c'est plus facile), pas de bâillements de ma part, pas de digression inutile ou pédante qui ne servirait à rien, sauf à ralentir l'enquête, et surtout un vocabulaire riche et très imagé. Quant à la conclusion, elle est... étonnante ! Là, je dis « magnifique ». L'auteur a bien travaillé.


En conclusion ? Un excellent moment de lecture, malheureusement trop bref (hé, on ne peut pas tout avoir). En espérant que l'auteur reprendra sa plume pour créer d'autres aventures de Gilles Bayonne...

 

 

 

 

Titre : Car voici que le jour vient (A lire !)

 

Auteur : Ferrère

Edition : 10/18 (2011)

 

Résumé :

Dans le Paris de 1595, le chevau-léger Gilles Bayonne mène de nouveau l'enquête pour le compte du chancelier d'Henri IV.

 

Cette fois-ci, des meurtres d'une rare sauvagerie ensanglantent le quartier de la Grande-Boucherie.

 

Après le père Vuillard, dont la dépouille est retrouvée dans un tonneau, vient le tour d'Hugues Rivière. A chaque fois, des bêtes pour bourreau, et, à chaque fois, la mort frappe sous la forme la plus redoutée par les victimes.

 

Quel lien existe-t-il donc entre Vuillard et Rivière ? Peut-être une sordide histoire vieille de quinze ans...

 

Talonné par les sicaires du chancelier bien décidés à lui faire rabattre sa superbe, menacé par les commissaires du Châtelet furieux de se voir boutés hors de leur territoire, Gilles Bayonne, toujours secondé par son fidèle page Pique-Lune, ira de mensonge, en trahison et de doute en doute avant de pouvoir regarder la vérité en face : et si le meurtrier qu'il traque n'était pas le monstre qu'on dit ?

 

Critique :

 

Titre à lire pour le challenge "Polar Historique" proposé par Samlor.

 

 


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