4.22 Série Noire Gallimard


— Au fait, tu le bois comment, ton policier ?

— Noir, sans lait et sans sucre, merci...


1. Le roman noir américain et sa traduction

 

Histoire du Polar

 

 

Les amateurs de Roman Policier ou de Polars ont peut-être succombé un jour aux fameux "Romans Noirs" de la "Série Noire" des éditions Gallimard ou aux autres "Noirs", ceux que l'ont nomme "Hardboiled" (littéralement "durs à cuire"), car type de littérature trouve son origine en Amérique...

 

Même si vous n'êtes jamais allé du côté obscur de la Force, je suppose que vous avez tous vu, au moins une fois, ces fameuses couvertures jaunes et noires de la collection "Série Noire".

 

Les romans "noirs" étaient souvent considérés comme "littérature au rabais" et ils ne traitent, à priori, que d’énigme policière ou d’aventures de truands de deuxième zone.

 

Un pur produit 100% américain, le roman noir ? Peut-être pas tant que ça... mais la Série Noire de chez Gallimard leur doit beaucoup.

 

Avant de vous parler des problèmes de traduction et des découpages brutaux que l'on fit dans ses textes (partie II), je vous tout d'abord vous parler un peu de ce qu'est un roman noir.

 

1. Définition :

J'ai souvent "lu" que des personnes qualifiait un roman qu'elles venaient de lire de "roman noir" et lorsque vous demandiez quel titre elles avaient lu, je voyais fleurir des titres appartenant à des Chattam, des Thilliez et autres auteurs de thrillers ou de romans policiers "classiques".

 

Si l'une ou l'autre personne leur signifiait qu'elle ne voyait pas ce qui qualifiait ces romans de "noir", il lui était répondu que le roman était "sombre, dur"...

 

Non, ces livres n'étaient pas des romans noirs et le fait d'avoir de la violence ou un récit "dur" n'en fait pas des romans dits "noirs".

 

Alors, qu'est-ce qui fait qu'un roman est noir ou pas ??

--- La réalité sociale présente dans le roman...

 

Autrement dit, c'est un roman policier qui donne une vision réaliste des conditions sociales et de la criminalité. Un genre en plein essor aux États-Unis dans les années 1950.

 

Le roman noir peut être à la fois considéré comme un sous-genre ou une sous-catégorie appartenant au roman policier et qui regrouperait le roman d'énigme et le roman à suspense, mais aussi comme un genre à part entière possédant ses propres critères génériques.

 

Dès lors, le roman noir désigne aujourd'hui un roman policier inscrit dans une réalité sociale précise, porteur d'un discours critique, voire contestataire.

 

Le roman noir, tout en étant un roman détective, se fixe ses propres frontières en s'opposant au roman d'énigme, car le drame se situe dans un univers moins conventionnel, et moins ludique.

 

En anglais, on parle aussi d'hardboiled novel... Et ce n'est pas à mettre entre toutes les mains car pour peu que vous soyez habitué à des romans policiers classiques, vous risquez d'être dépaysé !

 

Sur fond de prohibition, la question n'est plus tant de savoir "qui a tué ?" mais "pourquoi ?". Le climat est à la violence de la pègre et à la corruption.

 

Et commes ils disent sur le site de Gallimard à propos de la Série Noire  (en abrégé) :

 

Amateur d'énigmes à la Sherlock Holmes, tu oublies ! Ton compte, tu ne  trouveras pas.
 
Optimiste, va voir ailleurs. Ici, tu entre dans ce que l'humain a de plus sombre.
 
L'immoralité y est chez elle, tout autant que les beaux sentiments. L'esprit en est rarement conformiste.
 
Amateur de justice, tu y croiseras des policiers plus corrompus que les malfaiteurs qu'ils poursuivent.
 
Ici, il n'y a pas vraiment un détective sympathique ou "déducteur" pour résoudre le mystère. Parfois, il n'y a pas de mystère. Et quelquefois même, pas de détective du tout.
 
Mais alors, il y a quoi dans le roman noir ?...
 
De l'action, de l'angoisse, de la violence — sous toutes ses formes et particulièrement les plus honnies — du tabassage et du massacre.
 
Les états d'âmes se traduisent par des gestes, et les lecteurs friands de littérature introspective devront se livrer à la gymnastique inverse.
 
Il y a aussi de l'amour — préférablement bestial — de la passion désordonnée, de la haine sans merci.
 
Bref, le but est fort simple : vous empêcher de dormir.
 
"Joli programme, n'est-il pas ??"

2. Histoire :

Je vous signalais plus haut que le roman noir n'était pas à 100% amerloque car parmi les précurseurs français du genre, on peut citer Balzac : "Une ténébreuse affaire" (1843) ou Eugène Sue et ses "Mystères de Paris" (1842-1843), mais Émile Zola pourrait peut-être s'en réclamer aussi pour "L'Assommoir", voire "Thérèse Raquin".

 

Les racines du roman noir sont donc parfois liées à celles du roman policier qui débuteraient au XIXè siècle.

 

Le genre naît véritablement aux États-Unis dans les années 1920, avec des auteurs, notamment Dashiell Hammett, qui écrivent des romans avec pour ambition de rendre compte de la réalité sociétale du pays : gangstérisme, corruption politique et policière, toute-puissance de l'argent, utilisation ostensible de la violence, crimes organisés et terreau mafieux...

 

Dashiel Hammet apparaît comme le représentant de cette littérature populaire naissante appelée "hard-boiled" ("durs à cuire"), dont il créa l'école avec Carroll John Daly.

 

Ces auteurs publient leurs textes dans des magazines populaires et peu coûteux, surnommés les dime magazines (un dime = 10 cents) ou les pulp magazines (du nom de la pulpe de papier de piètre qualité qui sert à l'impression).

 

Plusieurs écrivains se bornent à exploiter les ingrédients bassement commerciaux de cette littérature destinée avant tout aux jeunes hommes (sexe, alcool, violence), mais les meilleurs suivent les traces de Hammett pour détourner les conventions du genre à des fins subversives de dénonciation du capitalisme, de la corruption policière et de la collusion entre le pouvoir politique et la pègre : W.R. Burnett, Jonathan Latimer, Raymond Chandler, Howard Fast, Ross Macdonald, Jim Thompson, Chester Himes, William P. McGivern, Fredric Brown...

 
 
3. Décollage ! :
Le roman noir connaîtra véritablement son essor qu'après la Seconde Guerre mondiale.
 
En Amérique ?? Non, en France !
 
Juin 1944... Marcel Duhamel, traducteur de Steinbeck ou d'Hemingway (entre autres) et agent pour Gallimard, sort de chez Marcel Achard avec trois bouquins que ce dernier vient de lui confier : "This man is dangerous" et "Poison Ivy" de Peter Cheyney, et "No orchids for miss Blandish" d'un certain James Hadley Chase.
 
Cet homme ne le sait pas encore, mais il tient sous le bras les trois premiers romans d'une longue saga qui va profondément et durablement marquer la littérature.

C'est en 1945 que la mythique collection "Série Noire" verra vraiment le jour.

 

À ce jour, plus de 2800 titres parus... si quelqu'un a dans l'idée d'en faire collection, il devra avoir une grande bibliothèque !

 

Les deux premiers titres appartiennent à Peter Cheyney avec "La Môme vert-de-gris" (titre français de "Poison Ivy") et "Cet homme est dangereux" (septembre 1945).

 

Si un lecteur les possède dans sa biblio en première édition, je suis intéressée contre un don moyennant paiement en espèces...

 

Lors de la Libération, on découvre le jazz, les cigarettes blondes, les bas nylon, les capotes, les chewing-gum... On découvre ♪ l'Amérique ♫

 

Collection encore anecdotique à cette lointaine époque...

 

La populace est en liesse et attirée par tout ce qui vient du Nouveau-Monde et est un peu blasée de ses Hercule Poirot ou autre Rouletabille.

 

La "Série noire" est vite devenue LA référence... Ou comment voir le monde au travers du polar.

 

S'ils ont commencé par traduire des romans policiers américains, les fondateurs sont ensuite passé aux romans français, avant de s'engager dans une littérature noire sans frontière.

 

Une future mythique collection venait de naître et personne n'aurait parié un franc que soixante ans plus tard, elle se composerait de plus de 2 800 romans (dont plusieurs quintaux de chef-d'œuvres !) et hanterait les nuits blanches de centaines de milliers de lecteurs.

 

Les débuts furent difficiles et tennaient plus du bricolage que d'autre chose.

 

C'est Marcel Duhamel qui se trouvera au four et au moulin (occupé par mille autres activités) et la "Série noire" s'offrira un long tour de chauffe,  ne publiant que six titres en trois ans, malgré des chiffres de vente plus qu'honorables et un enthousiasme sans cesse croissant.

 

Leur signature ? Un langage populaire, l’emploi de l’argot, des univers glauques dépeignant un monde austère et froid...

 

En un mot, ces romans rompent avec le style feutré et "aristocratique" du roman à énigme du début du siècle, genre ceux de la grande dame qu'était Agatha Christie.

 

Ici, pas de meurtres dans des châteaux, pas de majordome ou de Colonel Moutarde tuant le docteur Lenoir avec le chandelier dans la véranda...

 

Un seul problème dans tous ces romans... LA TRADUCTION à la mord-moi l'zob !

 

Article basé sur Wiki et sur les notes se trouvant sur le site de chez Gallimard et quelques furetages sur le Net au gré de mes ballades.

 

 

2. Traduction à la con...

 

Et encore, je pèse mes mots lorsque je dis "traduction à la con"... on pourrait dire aussi "à l'emporte pièce", à la "mord-moi-le-noeud".

 

Vous ne me croyez pas ? Petit exemple tiré du livre de Jean-Bernard Pouy, "1280 âmes" et faisant référence au roman noir de Jim Thompson "1275 âmes" dans sa traduction française alors que sa V.O avait pour titre "Pop. 1280"...

 

— Vous connaissez Jim Thompson, bien sûr.
— Quand même...
— Et le numéro 1000 de la Série Noire.
— "1275 âmes". Un chef d'œuvre.
— Traduit par Marcel Duhamel himself. Titre anglais ?
— "Pop 1280".
— Voilà le problème. Soi-disant que ça sonnait mieux. Mais avec des conneries comme ça, lors de cette traduction, cinq personnes ont disparu, cinq habitants de la bourgade de Pottsville.
— Ploucville, comme disait Duhamel.
— Ça me taraude. Ça m'empêche de considérer cette littérature, la noire, comme parfaite, un truc comme ça. J'aimerais que vous me les retrouviez, ces passés à l'as, pour raison signifiante. Je vous en garderais une éternelle reconnaissance.

 

Et oui, le roman de Jim Thompson, après traduction, perdait 5 habitants que le personnage de J-B Pouy se fera un plaisir de nous retrouver dans son roman "1280 âmes" (chronique ICI).

 

Lorsqu'ils commencèrent à traduire dans les années 50 (et jusqu'à peu), les maisons d'éditions ne faisaient pas dans la dentelle et n'ont jamais hésité à grignoter sur les coûts de traduction des romans policiers, considéré comme un sous-genre (y'a qu'à voir la tête de votre famille lorsque vous leur annoncez que vous ne lisez QUE des polars).

 

En 1945, lorsque nait la "Série Noire", le but est de toucher un large public, donc il faut réduire les coûts ! Puisque de toute façon, le roman policier est truc pour les classes sociales d'en bas, populaires, faut le faire pas cher et qui dit "pas cher", dit économie sur tout.

 

Alors qui va casquer en premier ? Le traducteur, c'est élémentaire, mon cher lecteur.

 

Allez monsieur le traducteur, bâclez le travail, je vous en prie ! De plus, si comme beaucoup vous n'êtes pas trop spécialiste de la langue de Shakespeare "version Lincoln", sûr que vous allez accumuler les erreurs, les non-sens, les conneries et les traductions brutes de décoffrage, à l'emporte pièce.

 

De plus, les traductions étaient bien trop "libres", la violence de l’écrit étant détournée au profit de traits d’humour. Moi, ça me scie !

 

Certains romans furent carrément tronqués pour de vulgaires problèmes de format. En effet, le livre devait avoir 254 pages maximum.

 

Pratique : avec le même format, on peut "groupir" différents volumes pour les envoyer ensemble à l'impression, ce qui diminue encore plus la facture.

 

— Heu, c'est trop long, chef, je fais quoi ? [voix du soldat Pithiviers]

— Coupe dedans ! Enlève des pages, licencie des passages, débite les mots, vire-les, dynamite-les, disperse-les, ventile-les, éparpille-les par petits bouts façon puzzle !

— Mais où je coupe, chef ?

— Dans les monologues, dans les descriptions trop longues, dans les passages spychologiques,... psychologiques. Fais tomber les séquences les plus littéraires, celles qui ne sont pas vitales pour l'intrigue.

 

L'ennui dans leurs traductions à la con, c'est que non content d'accumuler les approximations, ça nuit à la qualité du texte initial.

 

La richesse du chef-d’œuvre ? On s'en tamponne, merci bien.

 

Ils ont fait pire en traduisant les textes de William Irish, faisant de ses textes - qui avait une langue brutale - "un discours de vieilles dames qui prennent le thé" (dixit François Guérif, éditeur de Rivages).

 

Pareil dans les textes de Chandler qui furent coupé comme du jambon chez votre charcutier. Exit les séquences les plus littéraires, parfois un chapitre tout entier, des phrases, des paragraphes entiers, une réplique, de nouveaux 8 lignes...

 

Et quand bien même ce fut fait avec du bon sens, cela a porté sur que Chandler tenait le plus.

 

Donald Westlake frôla sans doute la crise cardiaque en découvrant à la BiLiPo (Bibliothque des littératures policières) les exemplaires originaux de ses livres, le tout énergiquement raturés par les traducteurs qui avaient sabordé des passages entiers.

 

Il a récupéré de suite ses droits et à chargé un autre traducteur (François Guérif) de faire retraduire l'ensemble de ses romans.

 

Dans "L'échappée" de Jim Thompson : le dénouement ambigu est passé à la trappe. Sans doute voulaient-ils économiser une feuille de papier...

 

La maison d'édition "Rivages", en 2012, a enfin proposé la version intégrale et certains se rendirent compte que la fin du film "Guet-Apens", adapté du livre "L'échappée" par Sam Peckinpah, qui avait fait hurler les critiques à cause de sa fin presque "happy-end" (alors que dans le bouquin, elle était terrible) était bien la bonne.

 

Ce n'était pas l'adaptation ciné qui était fausse, mais la première traduction !!

 

Depuis que Westlake a repris en main ses textes et les a refait traduire, les autres auteurs furent aussi retraduit.

 

De grands noms tels que Thompson, Elmore Leonard, Shirley Jackson... sont de nouveau sur le marché avec leurs textes intégraux.

 

 

François Guérif le dit lui-même que pas un livre n'échappa à la terrible découpe sanguinaire de l'époque.

 

La Série Noire ne fut pas la seule à la faire, Le Masque fit pareil (je me souviens d'horribles traductions des recueils de Sherlock Holmes qui firent quelques colonnes dans le journal "Le Monde" à l'époque - ICI) ainsi que Fleuve Noir (limité à 212 pages).

 

Justement, en parlant de Guérif, il détonna lorsqu'il arriva avec sa collection "Red Label" chez Hachette : rien n'était coupé.

 

Certains ont dû en chier des pendules parce que pour eux un polar ne devait pas être trop long à lire et facile à lire...

 

— Hé oh, nous prenez pas pour des caves ou des branques, hein !

 

Tiens, puisque l'on parle d'argot... voilà aussi un autre problème après les coupe à la Jack The Ripper... Le changement de langage, de mots.

 

Oui, fallait que du langage argotique ressemblant à du mauvais "Tontons Flingueurs".

 

Partout, partout, de l'argot de France qui nuit à la beauté du texte original. Dashiell Hammet en fit les frais dans "Moisson rouge".

 

La patron de Gallemister en fit aussi l'amère découverte avec les livres de Ross MacDonald, un des grands fondateurs du roman noir américain avec Chandler et Hammett : dans les romans traduits qu'il avait acquis et les originaux, c'était le jour et la nuit.

 

Dans la V.F, dès la première page, il manquait la moitié du texte et le style d'écriture avait été aplati, affadi.

 

Allez hop, on retraduit tout et correctement, s'il vous plaît, sans caviarder des passages.

 

Mais pourquoi tant de haine et de découpes ??

 

À l'époque, on pensait avec dédain qu'il ne fallait pas dérouter le lecteur, le perturber, alors, on coupait l'ironie, les digressions, les monologues intérieurs... bref, on demandait au texte de MacDonald de fermer sa gueule...

 

On pourrait croire que ça ne sert plus à rien de retraduire des livres qui ont déjà été vendus... et bien si !

 

Malgré les dizaines de milliers d'ouvrages vendus par Westlke, on a encore bien vendu ses retraductions en texte intégral parce que lors des retraductions, on retrouve des passages entiers qui ont été gommé de l’œuvre !

 

Ça peut aussi permettre à d'autres, des plus jeunes, de découvrir des romans noirs dans toute leur beauté de texte.

 

Toutes ses découpes sont dommageables parce que si la "Série Noire" a implanté le polar noir en France, elle l'a aussi enfermé dans des clichés en transformant des textes grandioses en daube bas de gamme.

 

Ce qui a pour conséquence de cloisonner les romans noirs dans la rayon "polars de gare", chez les "vite lu, vite oublié", comme si les auteurs de Noir n'étaient pas des écrivains, mais des scribouillards du dimanche après-midi.

 

Guérif comprend qu'ils furent obligé de cloisonner les textes dans les années 50, mais ce qui l'agace prodigieusement c'est que ces textes mal traduits soient toujours en vente en 2014 !

 

En 1980, quand Westlake s'est rendu compte de l'horreur pratiquée dans ses textes, on ne pouvait plus utiliser l'excuse des impératifs économique de l'après-guerre.

 

Tiens, au fait, Marlowe a été aussi retraduit, sauf que les traductions réalisées par Boris Vian n'ont pas été revues...

 

Hors, Vian était un fantaisiste qui changeait tout ce qui ne lui plaisait pas...

 

Vian serait-il plus important que le texte original de Chandler ? Si on l'avait fait avec un écrivain majeur, tout le monde aurait hurlé, mais ici, ce sont des polars et ils ont encore mauvaise presse...

 

ENFIN... Last but not least... Nos amis Hammett et Chandler ont enfin été retraduits correctement dans les années 2000 (plus que temps, non ??) et grâce aux maisons Rivages et Gallmeister, les auteurs de romans noirs ont pu bénéficier d'un travail de qualité qui rend justice à leurs textes initiaux.

 

Maintenant, je peux prouver que les auteurs que je lis sont des grands écrivains, na !

 

Malheureusement, d'autres grands auteurs ont encore leurs textes caviardés qui dorment dans des rayons et pire encore, des auteurs ne sont plus traduits à partir de leur langue d'origine, mais de leur traduction en anglais.

 

Sachant qu'aucune traduction ne sera jamais fidèle à 100%, le fait de traduire la traduction enlève un peu plus à l’œuvre originale.

 

Quand je vous disais "traduction à la con" !!

 


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