5.2 David Eddings : La Mallorée

 

 

 

 

 

 

Titre : La Mallorée, Tome 1 : les gardiens du Ponant


Auteur : David Eddings
Edition : Pocket (2007)


Résumé :

Voici venus les temps où les peuples respirent. Torak est mort, le dieu-dragon, l’Enfant des Ténèbres, et la menace cosmique parait conjurée.

 

Tout est calme en tous lieux dans les royaumes du Ponant. Pourtant la Prophétie des Ténèbres est bien gravée dans les mémoires : une parole, ça ne peut pas mourir.

 

Et le vieux Gorim, dans sa grotte, entend gémir et gronder la terre : une pierre maléfique s’est réveillée à l’autre bout du monde.

 

Le culte de l’Ours aurait-il encore, contre toute attente, des adeptes secrets ? Ça et la, on complote, on assassine, on repère des enfants marques par le destin.

 

Déjà la guerre s’allume dans les états du Sud. Puis, une nuit, la Voix parle à Garion. Qu’est ce que le Sardion, la pierre tombée du ciel dont le nom fait frémir les Ulgos ?

 

Où est « l’endroit qui n’est plus » ? Faut-il combattre encore les Ténèbres vaincues ?

 

Bien, les Gardiens du Ponant vont reprendre du service…

 

 

Critique :

 

Le Dieu-Dragon des Angaraks, Kal Torak, est mort, abattu par Belgarion, Roi des rois du Ponant.

 

Le cours des évènements a repris sa marche normale, il n'est plus divisé comme il l'a été autrefois.

 

Les anciens compagnons de Garion sont repartis vaquer à leurs occupations, dans les toutes les cours des royaumes, tandis que Belgarath le Sorcier et Polgara sa fille veillent sur leur famille.

 

Et pourtant, tout ne semble pas encore terminé. Oh que non...

 

Les Gardiens du Ponant est le début du second cycle d’Eddings. On retrouve tout les personnages de la Belgariade et même de nouveaux, tout aussi fouillé que les précédents.

 

On retrouve cette atmosphère propre a Eddings qu’il y avait dans la Belgariade. Humour et aventure en premier.

 

Certes, ce premier tome traîne un peu au départ et il met du temps à s'installer. On ne sait pas tout de suite quel sera l'objet de cette prophétie et j'ai eu peur d'avoir perdu l'atmosphère du premier.

 

Dans cette partie, nous retrouvons Belgarion et Ce'Nedra, douze ans ont passé.

 

J'ai craint aussi de ne pas trouver du plaisir avec cette nouvelle quête vu qe certains personnages changent. Ils m'ont plu d'entrée de jeu.

 

La suite vaut bien la première partie.

 

 

 

 

 

Titre : La Mallorée, Tome 2 : Le roi des Murgos
 
Edition : Pocket (1993)


Résumé :

Les gardiens du Ponant poursuivent leur quête folle de pays en pays pour retrouver le petit enfant de Garion, enlevé par la mystérieuse Zandramas.

 

Elle l'a emmené à l'Endroit-qui-n'est-plus pour l'égorger devant la pierre maléfique ; le Dieu Noir renaîtra alors. Et le Père des dieux sait que tous ses efforts, depuis l'origine des âges, seront anéantis.

 

Quand les Ténèbres viendront, un Grolim pourrait devenir grand-prêtre ; et le roi des Murgos se verrait bien en roi des rois.

 

Le sort de l'univers va se décider pour des millénaires, mais où ? Le ravisseur a plusieurs mois d'avance sur Garion et ses compagnons, et la piste refroidit...

 

Quand le champion du mal perd la partie, les épopées prennent fin. La Belgariade s'est terminée, avec la mort de Torak. Oui, mais s'il venait à ressusciter ?

 

A cette question répond La Mallorée, deuxième volet d'un cycle immense qui est sans doute appelé à devenir la plus belle décalogie de toute l'histoire de la fantasy.

 

 

Critique :

 

Les gardiens du Ponant poursuivent leur quête folle de pays en pays pour retrouver le petit enfant de Garion, enlevé par la mystérieuse Zandramas. Elle l'a emmené à l'Endroit-qui-n'est-plus pour l'égorger devant la pierre maléfique ; le Dieu Noir renaîtra alors.

 

L'aventure se poursuit avec nos amis dans des territoires inexplorés, et nos héros vont rencontrer de nouveaux personnages très originaux ( le roi des murgos). Eddings sait innover et ne pas donner l'impression qu'il recycle ses vieilles histoires, même si la trame reste la même : quête, prophétie, compagnon, magie, humour,...

 

Il garde les principes fondamentaux de la fantasy et développe assez fort le caractère des personnages, qui deviennent très attachants, comme dans la première saga. Même le serpent Zith devindra attachant !

 

Au sujet de la Prophétie, l'auteur nous apporte un peu plus d'éclairage et cette fichue Prophétie m'apparaît de plus en plus dangereuse.

 

Ce livre donne envie de lire la suite sans tarder et de se faire cette décalogie de génie. Leur voyage est tellement amusant.

 

 

 

 

 

Titre : La Mallorée, Tome 3 : Le démon majeur de Karanda


Edition :  Pocket (2007)


Résumé :

La course bat son plein ; tout l'univers retient son souffle.

 

Zandr'amas est en fuite et possède un moyen sûr d'imposer la domination des forces obscures ; encore lui faut-il échapper à ses poursuivants, les Gardiens du Ponant, régulièrement contrariés par des obstacles imprévus : cette fois, c'est l'empereur de Mallorée qui les fait prisonniers.

 

Or, tout va mal en Mallorée. Urvon, le dernier disciple de Torak, est devenu fou : le Nouveau Dieu des Angaraks, c'est lui, il en est sûr.

 

D'autres misent sur Nahaz, le Démon Majeur, qui, à la tête de ses sombres hordes, met le pays à feu et à sang ; des crânes humains badigeonnés de sang remplacent l'effigie de Torak au fronton des temples.


Le temps presse. L'Enfant de Lumière et ses amis doivent coûte que coûte accomplir la Prophétie.

 

Sinon, toutes sortes de gens vont chercher le Sardion et, ce qui triomphera, ce n'est même pas le mal, mais le chaos...

 

 

Critique :

 

La course bat son plein ; tout l'univers retient son souffle. Zandramas est en fuite avec un moyen sûr d'imposer la domination des forces obscures ; encore faut-il échapper à ses poursuivants, les Gardiens du Ponant, régulièrement contrariés par des obstacles imprévus : cette fois, c'est l'empereur de Mallorée qui les fait prisonniers.

 

La poursuite continue, le temps commence sérieusement à manquer à Garion et ses amis.

 

Les bâtons dans les roues et les barrages sur leur route se font de plus en plus nombreux. Quelqu'un les empêcherait-il d'arriver au bout de leur quête ?

 

L'histoire vous emmène toujours plus loin dans ce monde construit par d'Eddings.

 

Les personnages évoluent, nous conquièrent, ils sont de plus en plus construits avec leur culture, leur caractère... Bref, attachants et intéressants.

 

Ce tome nous prouvera que la magie n'est parfois d'aucune utilité contre un adversaire retors.

 

Fortement 'apprécié de voir les compagnons de Garion mettre tout leur talent en action pour contrer les plans de l'empereur de Mallorée. Un pour tous, tous pour un...

 

Un personnage qui m'a plu, c'est celui de Zakath ! D'ailleurs c'est aussi l'une des raisons qui fait que j'adore ce deuxième cycle : on découvre l'autre côté du monde d'Eddings.

 

Si, dans la Belgariade, on avait l'impression de participer à une course effrénée (arrivée dans une ville et très vite partir), ici, dans la Malorée, on a l'impression je jouer aux touristes et de se balader.

 

Comme les précédents, ce tome est superbe. Plus que conseillé !

 

 

 

 

 

Titre : La Mallorée, Tome 4 : La sorcière de Darshiva
 
Edition : Pocket (2007)


Résumé :

"Lis ça, ordonna implacablement Belgarath. Garion prit le livre et ce fut comme si l'exécration titanesque de Torak, le Dieu mutilé, montait vers lui, par-delà les siècles.

- Salut à toi, Belgarion, lut-il d'une voix étranglée. Salut à toi, ô mon frère de haine, et adieu. Si tu prends connaissance de ma parole, c'est que tu m'auras détruit. Dans ces conditions, je dois te charger d'une mission. Il n'y a pas d'autre issue. Ce que j'annonce dans ces pages est une abomination. L'ultime horreur t'attend à l'Endroit-qui-n'est-plus. Tu t'y rendras pour l'affronter et ôter la vie à ton fils unique comme tu m'auras ravi la mienne..."

Garion lâcha le livre et se laissa tomber à terre, incapable de résister à la vague de désespoir qui la submergeait.

 

En même temps, l'horrible révélation le soulageait d'un autre fardeau. Inutile désormais de poursuivre Geran dans sa grande course autour du monde. Il savait où tout cela finirait.

Quand le champion du mal perd la partie, les épopées prennent fin. La Belgariade s'est terminée avec la mort de Torak. Oui, mais s'il venait à ressusciter ?

 

À cette question répond La Mallorée, deuxième volet d'un cycle immense qui est sans doute appelé à devenir la plus belle décalogie de toute l'histoire de la fantasy.

 

Critique :

 

On sent que l'on approche de la fin et que le tome suivant sonnera le glas de leurs aventures, que je devrai poser le livre sans espoir de les revoir un jour...

 

Dans ce quatrième tome, on voyage (on a l'habitude) et on découvre de nouvelles contrées: la Melcénie, Peldane, Darshiva.

 

Et surtout Garion trouve le dernier message de Torak et son affreuse révélation.

 

Non, même sous la torture je ne divulguerai rien. Par contre, moyennant un virement d'une certaine somme d'argent sur mon compte en banque, je vous dirai tout !

 

Pardon, je m'égare. Livre toujours aussi passionnant et on attend avec impatience la suite et fin de cette série. Tout en la craignant aussi...

 

 

 

 

 

Titre : La Mallorée, tome 5 : La Sybille de Kell
 
Edition : Pocket (2007)


Résumé :

Le jour est proche où cessera la division qui est au cœur de la Création.

 

Bientôt les forces de la Lumière et des Ténèbres se livreront leur ultime combat à l'Endroit-qui-n'est-plus.

 

D'ici quelques mois à peine, quelques semaines peut-être, la Sibylle procédera au choix qui décidera du sort de tout ce qui est, de tout ce qui fut, de tout ce qui aura été.


Mais Garion et ses amis n'ont pas réussi à localiser ce lieu paradoxal. Et Zandramas s'efforce de tuer l'un d'eux pour vaincre par défaut. Lequel mourra, comme l'a prédit la Sibylle ?

 

Qui Garion désignera-t-il pour lui succéder, ainsi que le lui demanda la Voix de la Prophétie ?

 

Et ce Nouveau Dieu des Angaraks, dont la venue est annoncée dans le Livre des Cieux, sera-t-il un Dieu d'amour ou à l'instar de Torak, le Dieu-Dragon, un Dieu de haine ?

 

Tant de dramatiques questions se posent encore...

 

Critique :

 

Et voilà, c'est fini. C'est avec regret que j'ai reposé le livre dans ma bibliothèque, il y a cinq ans et les personnages m'ont manqué, j'avais passé trop de temps avec eux.

 

Les adieux, moi, ça me déchire.

 

Rien à redire de la fin, elle est fabuleuse.

 

Les héros doivent trouver ce fameux "lieu qui n'est plus", la Sibylle doit trancher...

 

Des évènements inattendus, des joies, des peines et personne n'est oublié dans la conclusion.

 

Personnellement, cette histoire m'a tellement prise, conquise, que quand j'ai eu fini le livre, il m'a fallu un certain temps pour revenir à la réalité.

 

Ensuite, tous les livres que je lisais étaient insipides, fades, sans goût.

 

 


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