5.4 David Eddings : Trilogie des Périls

 

 

Trilogie des Périls :

 

  1. Les Dômes de Feu
  2. Ceux-Qui-Brillent
  3. La Cité Occulte

 

 

 

 

 

Titre : La trilogie des périls, Tome 1 : Les dômes de feu

 

Auteur : David Eddings
Edition : Presse Pocket (1996 - 2000 - 2008) / France Loisirs (2008)


Résumé :

Je le savais, j'étais rentré à Cimmura avec le sentiment du devoir accompli, heureux d'avoir sauvé la vie d'Ehlana et tout remis en place : le Bhelliom au fond de la plus profonde fosse de l'Océan, Dolmant à la tête de l'Eglise d'Elénie.

 

Azash, Annais et même Otha, le roi-limace, étaient morts.

 

Mes pires craintes se confirment : dans tous les Etats du continent, des héros de l'Antiquité soulèvent le peuple.

 

De prétendus justiciers incitent les nobles à se révolter contre l'Empire de Tamoulie.

 

Et il y a pire : les trolls ont quitté leur foyer natal et envahi le nord de la Dalésie.

 

Des guerriers reviennent d'entre les morts. Un nécromancien - homme ou Dieu - ramène des armées du plus lointain passé, fouille dans le folklore et donne vie à des monstres redoutables : des vampires, des goules, des hommes de l'aube et même Ceux-Qui-Brillent.

 

Critique :

 

Et c'est repartit pour un tour ! De plus, vu que je n'avais rien à faire (hem, façon de parler) et rien à lire (s'étrangle en regardant la hauteur de sa PAL), j'ai emmené la Trilogie des Périls avec moi en vacances.

 

Comment ça, tu ne l'avais pas déjà lue ? Oui, je l'avoue, je l'avais déjç lue il y a fort, fort longtemps et j'avais envie de me faire plaisir.

 

Vu que au moment de rédiger ma critique, ma mémoire passoire n'était pas érrivée à me sortir quelque chose de cohérent, j'ai décidé de remédier au problème, non pas en prenant des médocs mais en relisant la seconde partie de la Saga.

 

Donc, pour cette seconde rilogie, nous retrouvons toute la bande au complet (quasi) pour la suite de leurs aventures, passionnantes et tout aussi trépidante que la première saga.

 

Emouchet et tous les autres sont fidèles à eux-mêmes et j'ai apprécié chevaucher à leurs côtés pour me dirigier vers Mathérion, la ville aux dômes de feu.

 

Je sais que certains pourraient la trouver longue, la route qu'ils doivent faire pour arriver à Mathérion. Pourtant, leur voyage n'est pas de tout repos.

 

Malgré le fait qu'ils avancent assez vite - la princesse Danaé, fille d'Emouchet et de la reine Ehlana, incarnation terrestre de la déesse Aphraël, joue avec le temps - le voyage prend une bonne partie du livre.

 

Non, on ne baille pas du tout. Les personnages sont assez haut en couleurs et comme je vous le disais, leur voyage n'est pas de tout repos.

 

Ce tome comporte aussi assez bien de politique, mais nous sommes dans la fantasy et même si elle ressemble à s'y méprendre à celle sur terre, il y a aussi la dimension des différents Dieux qu'il faut prendre en compte. Et croyez-moi, ils sont légion.

 

Les critiques les plus sévères pourraient dire que l'on retrouve, dans cette trilogie des Périls (comme dans la précédente, celle des Joyaux), les mêmes sorcières dominatrices que dans la Saga Belgariade/Mallorée : (Polgara / Séphrénia), même si la seconde n'appelait plus tout le monde « mon chou », mais « mon petit », la même princesse fantasque destinée à épouser le héros (Ce'Nedra / Ehlana), les mêmes dieux désireux d'en découdre et les mêmes faux-frères félons à abattre.

 

Oui, Eddings a trouvé un filon et il l'a exploité jusqu'à épuiser toutes les veines. Pourtant, j'ai éprouvé du plaisir à retrouver mes compagnons de la trilogie des Joyaux.

 

Quant à l'humour, il était toujours là. Il a beau être le même, il me fait toujours rire...

 

Par contre, Eddings a changé profondément le caractère d'un personnage de la Trilogie des Joyaux, nous donnant comme excuse "qu'il cachait bien son jeu jusque-là". En avait-il l'intention dès le départ ou est-ce dans le but de relancer la machine ? Je n'en sais rien, mais cela change toute la vision de la première trilogie.

 

Bonus : nouveaux personnages dont on gage qu'ils nous donneront quelques belles heures de lecture.

 

Ils m'ont fait passer encore une fois, de très bons moments de lecture, je vous rassure !

 

 

 

 

 

 

Titre : La trilogie des périls, Tome 2 : Ceux-qui-brillent

Edition : Presse Pocket (2007)


Résumé :

La main de Xanetia l'effleura ; il poussa un cri d'horreur, un hurlement atroce qui mourut dans un râle.

 

Il regarda bouche bée, les yeux exorbités, la forme aveuglante qui venait de le toucher, mais ce fut bref.


Après cela, son expression fut impossible à distinguer. Sa chair se liquéfia, coula comme une bougie. Ses joues et ses lèvres dégoulinèrent sur son menton, sa mâchoire tomba.

 

Il voulut crier encore, mais la putréfaction avait atteint sa gorge, et sa bouche dépourvue de lèvres n'émit qu'un gargouillis. La chair glissa le long de son bras, dénudant les os, et sa main de squelette laissa échapper sa dague.


Ses jambes le lâchèrent ; le résidu visqueux de ce qui avait été sa peau, ses nerfs et ses tendons ruissela sur ses vêtements.


Le cadavre pourrissant s'affaissa sur le sol tapissé de feuilles mortes où il continua de se désagréger.

 

Inexorablement, la malédiction de Xanetia poursuivait son œuvre.

 

 

Critique :

Pour ceux qui n'ont pas suivi ma première critique concernant "Les Dômes de Feu", je vais juste leur signaler que j'ai retravaillé ma critique suite à ma relecture de la Trilogie des Périls durant mes vacances.

 

Oui, ma PAL est énorme, et alors ? Parfois, on a envie de relire ce que l'on a déjà lu. Une preuve que l'on a aimé, non ?

 

Nos amis sont arrivés à Mathérion, la cité aux dômes de feu. Et là, il n'y a pas dire, niveau "bordel politque", on ne peut pas faire mieux.

 

Le roi n'est qu'un fantoche et les ministres se fichent bien de ce qu'il pense.

 

Pas de bol, notre bon roi cachait lui aussi bien son jeu. Pas si crétin que cela, le roi !

 

Notre troupe étant au château, elle va l'aider à nettoyer les écuries d'Augias, ce qui donnera lieu à quelques aventures cocasses de plus mausantes à lire.

 

C'est là aussi qu'Emouchet ira rechercher ce qu'il avait envoyé dans le plus profond des océans... Le Bhelliom !

 

Pas le choix. Leur ennemi ressuscite toutes les créatures disparues depuis des temps immémoriaux. Que se soient des vieux guérriers morts au combat ou des goules, vampires et autre joyeuseté dont les plus terribles sont Ceux-Qui-Brillent, capables de vous faire fondre rien qu'en vous touchant.

 

Cette idée d'inclure les Delphae en est une bonne. Ceux-Qui-Brillent sont inquiétant et on ne sait pas si on peut leur faire confiance ou pas...

 

Cela donnera lieu à quelques comportements emportés de la part de Séphrénia.

 

Les Delpahe étant les ennemis héréditaires des Styriques depuis la nuit des temps, ils donnaient l'occasion d'explorer les problèmes de la foi religieuse dans les rapports entre les êtres humains.

 

Bien que le couple Xanétia-Séphrénia nous aient offert quelques oppositions homériques - des cris, des grincements de dents, réussissant même à me fâcher avec le personnage de Séphrénia qui, je trouve, en faisait trop - il reprend peut-être trop vite le schéma classique des romans de David Eddings où tout fini par s'arranger.

 

D'accord, je me plains pour rien parce que je sais que si Séphrénia continuait son petit manège ainsi, cela m'aurait exaspéré au plus haut point.

 

Notre chère dame va beaucoup bouder, beaucoup pleurer, se disputer avec tout le monde et même provoquer la colère de sa petite déesse, mais cela n'aura qu'un temps.

 

Un peu comme Lelldorin et Mandorallen dans la Belgariade, il suffira de découvrir que la vieille querelle ne repose en fait que sur d'ignobles calomnies pour que nos deux ennemies héréditaires deviennent rapidement copines comme cochons.

 

Une haine ancestrale un peu vite oubliée, quand l'on pense que, dans la réalité, il faut à cela une multitude de générations. Mais bon, je ne boude pas mon plaisir pour autant. Juste que l'auteur aurait dû le faire un peu plus dans la subtilité.

 

En bref, ce deuxième tome comporte son lot de petites erreurs, mais je les pardonne.

 

En contrepartie, nous avons droit à de l'action, du suspense, des combats, des nouveaux ennemis, des nouvelles futures alliances avec un peuple de gros velus, un Bhelliom qui change par rapport à la première trilogie, des complots politiques, des assassinats, des sièges, de la stratégie, de l'humour, de l'amour et encore bien d'autres choses !

 

 

 

 

 

Titre : La trilogie des périls, Tome 3 : La cité occulte
 
Edition : Presse Pocket (1997 - 1998 - 2000) / France Loisirs (2008)


Résumé :

Des grondements ébranlèrent les nuages rougeâtres zébrés d'éclairs blafards.

 

Il y eut un bruit sourd, rythmé, obsédant, et soudain une colline se dressa derrière les arbres. Une colline aussi noire que la nuit, d'où dépassaient deux protubérances pointues, pareilles à d'énormes ailes. Et les ténèbres s'enflaient toujours.

 

La chose ouvrit les yeux, deux fentes farouches, brillant d'un feu intense. Les ailes étaient des oreilles.

 

L'être poussa un hurlement, dévoilant des crocs pareils à des éclairs d'où s'échappaient des flammes qui étaient du sang.

 

Alors, telles deux montagnes trapues, ses épaules apparurent au-dessus de la falaise. Deux ailes de chauve-souris se déployèrent comme des voiles noires, révélant des bras monstrueux, dotés de mains aux doigts innombrables.

 

Des éclairs grouillaient sous sa peau, révélant fugitivement des détails ignobles de son anatomie.

 

« Klael ! » cria Aphraël d'une voix stridente.

 

Émouchet sentit vaciller sa conscience. Comment avaient-ils osé ressusciter Klael, Dieu des Enfers, banni par les Dieux Aînés ?

 

 

 

Critique :

 

"Et merde", me suis-je dis en commençant le livre. Me voici de nouveau à la fin d'une grande saga qui m'a bien fait voyager dans un autre monde.

 

Pour ceux qui n'ont pas suivi mes critiques précédentes concernant "Les Dômes de Feu" et "Ceux-Qui-Brillent", je vais juste leur signaler que j'ai retravaillé ma critique suite à ma relecture de la Trilogie des Périls durant mes vacances.

 

Oui, ma PAL est énorme, et alors ? Parfois, on a envie de relire ce que l'on a déjà lu. Une preuve que l'on a aimé, non ?

 

Nous avions terminé le tome deux sur l'enlèvement de la reine Ehlana, épouse d'Emouchet. Pourquoi ? Mais parce que ses ennemis veulent le Bhelliom, pardi.

 

Durant tout le récit, nous aurons des alterances entre ce qui se passe du côté de la reine captive et du côté de son époux et de ses amis qui vont devoir ruser pour la retrouver.

 

Tout le monde devra se séparer et aller de son côté. C'est le petit côté que j'ai moins aimé dans le livre : Ehlana et Emouchet séparé, c'est moins drôle car leur couple est assez... pimenté !

 

Un autre problème : pas toujours d'espacement dans le corps du texte lorsque l'on passe d'un récit à l'autre, ce qui m'a troublé bien souvent. Les cocepteurs auraient pu ajouter des petits astérisques pour bien montrer que l'on passait au récit d'un autre personnage.

 

Quelques frayeurs, même si, chez Eddings, les "bons" meurent rarement.

 

Beaucoup de vannes, d'humour, d'action, de voyages, de dieux, de morts, d'histoires d'amour...

 

Et c'est une marotte de la déesse Aphraël : faire des couples !

 

Beaucoup de surprises dans ce dernier tome, dont le Bhelliom, des associations entre humains et Trolls et des stratégies militaires qui tournent parfois à la catastrophe.

 

D'accord, nombreuses similitudes avec la Belgariade/Mallorée, mais comme je vous le disais, je n'ai pas boudé mon plaisir de les relire une fois de plus.

 

Non pas que ma mémoire me faisait défaut parce que le livre ne m'avait pas marqué, mais plus dû au fait que vu le nombre élevé de mes lectures, il arrive bien souvent que je ne me souvienne plus des détails.

 

Notamment sur les personnages : nombreux sont les petites choses que nous apprenons sur eux, tout au long de cette suite. C'est très plaisant.

 

Pas vraiment de moments creux : même dans les parties les plus calmes, ça se laisse lire avec plaisir et l'instant d'après, action !

 

Le combat final est juste un peu court... Toute cette poursuite pour un combat titanesque de quelques minutes. Faut pas les faire durer en longueur, mais bon, un peu plus n'aurait pas été du luxe.

 

Bref, arrivée à la fin du livre j'ai ressenti cette horrible lassitude de devoir fermer le livre et de dire au revoir à des personnages avec qui j'avais passé des super bon moments. Même eux savaient qu'ils ne se verraient presque plus, chacun reprenant son chemin de vie avec son nouveau compagnon ou compagne.

 

Eddings, m'a entrainé une fois de plus et j'ai eu, une fois de plus, du mal à me détacher de cette histoire.

 

J'ai adoré les trilogies des joyaux et périls !!! A découvrir !

 

 


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